ne récente étude réalisée par FranceAgriMer et publiée en juillet 2022 a mis en lumière les caractéristiques des apiculteurs en France, en termes d'âge, de genre, de méthode d'apprentissage, de temps de travail et de types de miel produits. Découvrons ensemble les détails de cette étude.
Parmi tous les apiculteurs, seulement 5,7 % d'entre eux exercent leur activité à plein temps. On observe que plus l'exploitation est vaste, moins la pluriactivité est fréquente.
L'étude révèle deux catégories principales d'apiculteurs : les amateurs (possédant moins de 50 ruches) et les professionnels. L'apiculture est souvent une activité de loisir, généralement commencée autour de la retraite. L'âge moyen des amateurs est de 56 ans, soit une décennie de plus que les professionnels, parmi lesquels les 30-40 ans représentent 27,5 %. L'apiculture reste majoritairement masculine, avec seulement 17 % de femmes, comparativement à 24 % dans le secteur agricole en général.
L'apprentissage du métier se fait souvent en autodidacte, ou grâce au soutien d'autres apiculteurs ou d'associations. Chez les professionnels, l'apprentissage est plus fréquemment réalisé auprès d'autres apiculteurs. 14,3 % des apiculteurs ont obtenu un BPREA en apiculture, et 6,6 % ont suivi des études supérieures en agriculture.
Concernant la production, le miel de tournesol a été le plus produit en France en 2021, représentant 15,4 % des volumes, notamment en raison de bons rendements et d'une moindre sensibilité aux conditions météorologiques. Le miel de colza domine dans le nord de la France, tandis que le tournesol est plus courant dans le centre et le sud-ouest du pays.
Environ 11 % des apiculteurs français pratiquent la transhumance, une méthode plus répandue parmi ceux qui possèdent plus de 150 ruches. En particulier, 6,2 % des apiculteurs des Hauts-de-France adoptent cette pratique.
Enfin, plus de 70 % des apiculteurs conditionnent leur miel en pots, un chiffre qui atteint près de 90 % dans les Hauts-de-France. La vente directe représente le principal canal de distribution, constituant près de la moitié des volumes vendus en France. Les achats par les conditionneurs arrivent en second, tandis que les ventes en grande distribution augmentent, représentant désormais 7,3 % des volumes.
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